La Rotonde d'Arles |
En 1790, une association d'aristocrates fit bâtir un immeuble important comprenant diverses salles et salons particuliers.
La salle principale de forme circulaire avec un plafond en coupole surbaissée donna son nom à la construction.
A peine le bâtiment terminé, les troubles politiques et militaires privèrent le Club des Cent de son lieu de réunions. En 1792, sur ordre de la Convention, l'armée des Marseillais saccagea les aménagements intérieurs. Tout aurait été démoli si l'on n'avait craint de détruire en même temps un bâtiment attenant qui recevait pour trois jours de convalescence les hommes sortant de l'hôpital voisin.
En 1806, l'immeuble fut vendu aux enchères à un particulier et l'on y revit des bals, des concerts et des réunions publiques.
En 1860, une souscription internationale permit l'achat de la Rotonde par la communauté protestante arlésienne pour y abriter son lieu de culte, une école protestante, le presbytère et des salles annexes.
En 1923, l'immeuble fut racheté par l'Union nationale des A.C.R. Evangéliques et transmis en 1938 à l'UNAC ERF.
Un temple pour quoi faire ?
Rappelons tout d'abord que le terme impropre "temple" est utilisé surtout par les protestants réformés du Sud de la France pour désigner le bâtiment appelé communément "église".
Le temple est utile à la communauté protestante en tant que lieu de vie communautaire et outil pour un meilleur témoignage.
Avant tout, la salle de culte facilite le rassemblement de la communauté pour :
- les cultes (dominicaux et autres),
- l'école biblique,
- le catéchisme,
- la chorale,
- les réunions diverses.
Elle permet aussi d'accueillir d'autres communautés chrétiennes, locales ou extérieures à la ville ;
Elle abrite parfois des manifestations de type culturel : concerts, expositions, conférences.
Enfin, des visites sont organisées par la ville d'Arles ou dans le cadre des journées du patrimoine afin de faire connaître tous ces bâtiments de l'époque révolutionnaire.